Ysabel de Guy Gavriel Kay

Je suis une fan de Guy Gavriel Kay, depuis que ma petite maman m’a offert Tigane.
J’ai aimé tous ses livres, même la trilogie de Fionavar, pourtant si décriée.

Je suis même allée l’écouter lire un extrait de son avant dernier livre “The last Light of the Sun” (qui vient de sortir en librairie en français), alors qu’il séjournait pendant quelques mois à Aix, pour des recherches sur son prochain livre.

Ce fameux livre, qui est sorti il y a un ou deux mois (le 8 avril ou le 8 mars, je l’ai acheté ce jour là, mais je ne sais plus…) s’appelle donc Ysabel.

GG Kay abandonne pour l’occasion le monde des ses derniers livres : plus de double lune, mais l’époque actuelle et une ville précise, Aix en Provence comme par hasard.

Premier contact un peu déroutant, d’autant que le canadien accumule un certain nombre de poncifs : la jeune fille snob s’appelle Marie Chantal (!), il parle du Mont Ste Victoire (on dit la montagne !), et d’autres détails plus agaçants que vraiment génants.

L’action démarre lentement, et ce n’est qu’au milieu du livre qu’on est vraiment pris par cette histoire d’un amour hors du temps entre Ysabel, Phelan et Cadell.

Je ne vous en dirai pas les détails, ce serait dommage pour vous, car j’espère bien que vous lirez ce livre quand il sera traduit en français, ou avant si vous lisez l’anglais.

Guy Gavriel Kay est visblement amoureux de la Provence, qu’il mettait déjà en scène dans “La chanson d’Arbonne”, mais cette fois, il nous entraîne aussi sur les traces des celtes qui, je l’ai appris à cette occasion, sont venus jusqu’ici. Des bribes d’Histoire, la bataille de Pourrières, une vision nouvelle sur des monuments que je pensais connaître (j’en ai profité pour aller revisiter le cloître de la cathédrale St Sauveur, photo à gauche), la Sainte Victoire, et le don de conteur de Guy Gavriel Kay rendent ce livre passionnant, surtout quand on habite Aix, comme moi.

Ce n’est cependant pas à mon avis son meilleur livre, et j’espère retrouver bientôt le monde aux deux lunes et au vin bleu…

Une réflexion sur « Ysabel de Guy Gavriel Kay »

  1. Cela m’a tout de même donné envie de le lire malgré ton opinion mitigée du début. Mais je vais de librairie en librairie et cet auteur est quasi inconnu. C’est une honte. Que peut-on faire ? Les libraires dédaignent le “fantasy” quant aux grandes surfaces, si elles ont 1 livre, et généralement pas le meilleur, c’est déjà bien…

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