Archives de catégorie : A L’affiche

Nick Brandt The day may breal

Visa pour L’image a 35 ans

Bien que j’ai l’impression d’être accro au festival Visa pour l’Image de Perpignan depuis une éternité, si je réfléchis bien, ça ne fait finalement que six ans que j’y vais. Mais depuis six ans c’est devenu le rituel de la rentrée auquel je ne veux surtout pas déroger.

Pour quelqu’un comme moi, qui ne lis pas les journaux qui n’a pas la télé, et qui globalement n’est pas très accro aux informations, c’est chaque année un rappel salutaire qu’ailleurs dans le monde la vie n’est pas aussi facile que la mienne. 

Comme l’année dernière, les sujets principaux sont l’Ukraine et toutes les avanies que nous faisons subir à notre pauvre planète bleue. 

Retour en images sur les expos qui m’ont marquée, en commençant par mon coup de cœur, « The Day May Break », de Nick Brandt que je traduirais par « Le jour peut se lever » même si d’autres interprétations sont possibles. 

Des photos stupéfiantes de beauté de personnes et d’animaux touchés par la destruction de leur environnement. Continuer la lecture de Visa pour L’image a 35 ans

Dimanche, c’est cirque pour tout le monde !

bostago-mathieu-png.png

C’est dimanche 16 juin à 16 h 30, c’est sous chapiteau à Bouc bel Air, et il ne faut surtout pas le manquer ! Le nouveau spectacle de cirque de l’Atelier Cirque vous invite à l’anniversaire de Mama Rosa : tziganes, musique, bonne humeur, énergie…

On vous attend !

et encore en plus : 

– c’est gratuit

– on vous offre un verre à la fin

– c’est une unique représentation : si vous la manquez, ben c’est pour toujours !

Instantanés d’Avignon

Cette année, pas d’Avignon à temps plein pour moi, mais des instantanés, par ci, par là.

Mais, malgré tout, dans mon escarcelle, déjà 3 spectacles ! Et commençons par mon coup de foudre : Pagnozoo.

pagnozoo1.JPGC’est sur l’île de la Barthelasse, à l’Ilôt Chapiteau (et en plus y’a un parking gratuit…) à 21 h 17, c’est du cirque équestre, et c’est un des plus jolis specatcles que j’aie vu depuis longtemps.

N’hésitez même pas, allez-y !

Mon coup de coeur n° 2 :

gaspards.jpg

Les Gaspards sont de retour en Avignon, et cette année, c’est un super bon cru ! Le retour aux Gaspards des origines : c’est drôle, c’est fin, c’est bien chanté, on ne s’ennuie pas une seconde.

C’est au Bourg Neuf à 20 h 45, et ce serait dommage de ne aller les écouter.

Continuer la lecture de Instantanés d’Avignon

Entre deux caisses, le retour !

Pour tous ceux qui les avaient ovationnés en septembre 2009 lors de leur passage aux Terres Blanches (voir : Entre deux caisses, le bonheur ), une grande nouvelle :

Entre Deux Caisses sera à la MJC de Venelles samedi 5 février, avec leur nouveau spectacle.

Gageons que ces 4 mecs sauront vous rendre heureux le temps d’une soirée, avec leur répertoire tendre et drôle, leurs harmonies superbes et leurs bonnes bouilles.

Réservez vite vos places, y’a déjà du monde. MJC : 04 42 54 71 70

nouveau_3400_1000.jpg

nouveau_3217_1000.jpg

nouveau_3351_1000.jpg

Le retour de Gorky

Les Balles Populairesgorky-invitation-girandole.jpg, c’est depuis Avignon 2006 un de mes spectacles préférés. Un conteur qui jongle, ou un jongleur qui conte, on ne sait pas trop. Gorky nous raconte sa vie, et nous transforme en amis en moins d’une heure… Un moment magique dont on sort avec le cœur tout chaud.

Et voilà, pour les heureux habitants de la capitale, Gorky présente son nouveau spectacle “La promenade des Eloignés” les dimanche et lundi de décembre au Théâtre de La Girandole à Montreuil.

Et pour prolonger la rencontre, ci-dessous, la façon dont Gorky présente son spectacle :

“Bonjour de toi,
Moi je suis Gorky et depuis longtemps je fais un joli spectacle il s’appelle Les Balles Populaires.
Là je fais aussi un nouveau il s’appelle La promenade des éloignés, c’est pas complètement du théâtre, du clown, du conte, de la jonglerie ou du chant mais peut être un peu tout ça. J’essaye de parler avec l’humanité, l’intelligence et un peu l’humour de la condition les sans papiers.

Si tu as peur parce que tu connais pas, tu peux savoir plus sur l’internet avec le film de la propagande là : http://www.youtube.com/watch?v=Sp2uOiGLd2w

Et surtout : www.lesitedegorky.com

Bon, j’espère vous avoir donné envie de découvrir cet artiste inclassable, chaleureux et merveilleux ! Dîtes lui bonjour de ma part, et dîtes moi si vous avez aimé !

My GGGeneration

Revu hier avec le plus grand bonheur “my gggeneration” de l’Atelier du Possible.
myggg.jpg
J’aime les spectacles que monte Bernard Colmet : que ce soit “Parade”, (du cirque sur des musiques de Chostakovitch), “La vie qui va” et ses belles histoires de femmes aux destins croisés, ou celui ci, “my gggeneration” qui nous raconte l’histoire du rock, ses spectacles sont justes, musicaux, riches et accessibles à tous. Le genre de spectacle qui touche, éduque, passionne, sans jamais prendre la tête.

Dans my gggeneration, 5 musiciens extraordinaires passent avec une facilité déconcertante d’un instrument à un autre, d’un style à l’autre. On démarre au milieu des années 50, avec Little Richard, Bill Haley, Gene Vincent et les autres.

1960 : la pire année de l’histoire du rock… Les rockers de la première heure meurent, arrêtent le rock, disparaissent de la scène…

Les années 70 s’annoncent, entrent en scène les Beatles, Bob Dylan, Jimmy Hendrix les Who et tant d’autres (j’aurais dû prendre des notes, mais j’étais tellement captivée par le spectacle que ce n’était pas possible, je ferai mieux la prochaine fois.

En toile de fond, les combats anti appartheid, le Vietnam, Woodstock… Des interviews, une image frappante de Pete Townshend disant, en parlant de ses amis morts “They might be your fuckin’ idols, they were my fuckin’ friends, they’re dead…”

myggg2.jpg

Et trop tôt, beaucoup trop tôt arrive la fin, la litanie égrenée de tous ces musiciens morts avant 30 ans. La phrase de la fin appartient à Cyrille (Martial… je l’aime) : “Ils étaient pas trop mal, mes vingt ans. On ne baisait pas sous plastique, on ne mangeait pas sous vide, on se smsait pas, on s’aimait, on se mailait pas, on se mélait…” (c’est beaucoup mieux en vrai, j’en ai oublié les deux tiers).

Bon, vous avez encore plein d’occasions d’aller voir (revoir) My GGGeneration :

mardi 20/07 à Allauch, vendredi 23 à Ensues, samedi 24 (c’est ma fête) à Simiane, vendredi 30 à Gignac, samedi 31 à Roquevaire, et en septembre : le 3 au Paradou, le 18 à Tarascon, le 23 à Rousset, le 2 octobre à Rasteau…

Et puis, je vous mets le lien sur le site, où vous pourrez écouter des extraits, voir des photos : c’est là.

Et tant que j’y suis : l’Atelier du Possible vient de créer un nouveau spectacle, “Immenses et Minscules” que j’ai râté à Avignon (la dernière c’était hier) mais qui va tourner dans la région à partir de l’automne.

PS le 3 août. Chanceuse que je suis, Bernard Colmet vient de m’envoyer le texte dit par Cyrille à la fin du spectacle. Je vous l’offre donc de sa part.

Ils n’étaient pas trop mal nos vingt ans

on baisait pas sous plastique,

on mangeait pas sous vide,

on rêvait pas surgelé,

on SMSait pas on s’aimait,

on se mailait pas on se mêlait.

On s’emmêlait les pinceaux mais on repeignait le ciel

On roulait sans ceinture à dix dans une deux chevaux

On chantait Guantanamera, on connaissait pas Guantanamo

No future n’était pas né, les Sex Pistols tétaient encore leur mère

On fumait sans être dénoncé par les cancéreux de l’anus

Tchernobyl était un champ de blé

Sartre perché sur un bidon parlait à la sortie des usines

On gueulait, on s’engueulait, on levait le poing, on baissait pas les bras.

On refaisait le monde…

On refaisait le monde…

On refaisait le monde…

Le Rossignol

Je sais que je ne fais qu’attraper le train en marche, et joindre ma voix au concert de louanges qui encense ce spectacle depuis le début du Festival d’Aix, mais pourquoi faire ma bêcheuse et bouder mon plaisir alors que ce spectacle est une véritable féérie ?

rossignol4.jpg

En plus, si vous avez peu de chances de pouvoir le voir en vrai (la dernière représentation a lieu ce soir et il semble que ce soit plein), il sera retransmis sur Arte Web Live, et ce serait dommage de le rater. De plus, il se pourrait qu’il passe par chez vous, auquel cas il vous faudra toutes affaires cessantes essayer d’obtenir des billets !

D’une certaine manière j’ai aussi eu de la chance : n’ayant même pas songé à réserver en temps et en heure, je ne pensais pas réussir à le voir quand la rumeur a commencé à se propager que c’était LE spectacle de l’année. De surcroît, il est donné au GTP, et s’enfermer dans une salle de spectacle par ces temps de canicule ne me tentait guère.

Pour une fois, je vais louer une initiative de la mairie d’Aix en Provence : à savoir la rediffusion dans des parcs de la ville, sur écran géant de certains spectacles du Festival. C’est donc en plein air, assise sur la pelouse du parc de la Torse que j’ai assisté à la retransmission du spectacle. OK, on perd le “réel”. Mais la captation faite par Arte Vidéo est de très bonne qualité, et permet, largement mieux que du fond de la salle et même que du premier rang, de saisir les moindres instants, les expressions des chanteurs, la magie de la mise en scène.

Je n’avais malheureusement pas révisé mon Andersen avant, je n’ai donc pas compris les détails de l’histoire, mais ça n’a aucune importance. Ce qui dans ce spectacle est exceptionnel c’est le mélange de la musique de Stravinsky, flirtant avec le jazz par moments, de chanteurs magnifiques, d’une mise en scène d’une richesse stupéfiante, de jeux d’ombres, d’acrobates, de costumes chatoyants… Difficile de parler de tout !

Le spectacle commence par plusieurs “petites” pièces , pour voix de femme, pour clarinette solo, pour choeur. A chaque pièce correspond un ballet précis de jeux d’ombres, de contre-jour, d’acrobates (qui m’ont fait penser à Pilobolus, c’est dire leur qualité !)… Une “piscine” occupe toute l’avant scène, renvoyant jeux de lumière, symbolisant la mer, la rivière.

rossignol

La deuxième partie c’est Le Rossignol proprement dit, un “mini” opéra en 3 actes sur le conte d’Andersen, “Le Rossignol et l’Empereur”.

Sur la mer, le pêcheur chante la beauté du chant du rossignol. L’image est magique., une lanterne chinoise éclaire la scène. Le rossignol lui répond (merveilleuse Olga Peretyatko) et son chant ne pourra pas vous laisser insensible !

rossignol2Comme dans le conte d’Andersen, le rossignol acceptera la captivité pour l’amour de l’empereur, sera détrôné par un vulgaire rossignol mécanique, et s’enfuira, emportant avec lui la joie et la vie de l’empereur. Mais il reviendra arracher celui-ci aux griffes de la mort (mise en scène saisissante !)
rossignol3

Des trouvailles de mise en scène constantes, des images d’une perfection absolue, la beauté de chaque détail… Un moment magique.

Merci à Robert Lepage, le metteur en scène canadien, merci au chef Kazushi Ono, à tous les musiciens, les chanteurs, les acrobates, les marionnettistes, d’avoir su créer autant de beauté.

Mon Avignon 2009

J’interromps le cours (déjà nonchalant) de mes Chroniques Arméniennes pour vous parler du Festival d’Avignon avant qu’il ne soit fini…Cette année, on l’a pris cool, en y passant 8 jours, ce qui permet de voir plus de spectacles sur un rythme moins frénétique, et donc de mieux en profiter. Notre brave camion nous a conduit jusqu’au camping de la Barthelasse, ou comme toujours il a été l’attraction…

Je change de formule cette année, et au lieu de ne vous parler que de mes préférés, vous livre mes commentaires au jour le jour… Comme toujours dans ma sélection, beaucoup de cirque, de la musique, et très peu de théâtre.

Cette année nous avons presque échappé à la malédiction du premier spectacle nul… Notre premier spectacle, Pan Pot, du collectif Petit Travers, n’était pas complètement nul. On est même restés babas pendant les 10 premières minutes. Mais deux excellentes idées ne font pas un spectacle, et au bout d’une heure on avait vraiment fait le tour de la question… Ah oui, pour ceux que ça intéresse, c’est du jonglage… Note : 1*

Deuxième spectacle, toujours du cirque : Les Kalderas dans Magic Manouche Family. Je les avais vraiment adorés il y a quelques années. Là, ils ne sont plus que deux, lui est vraiment impressionnant, elle nettement moins. Le spectacle (en plein air et au chapeau) se laisse regarder avec plaisir, mais ne me laissera pas un souvenir impérissable. A 21 h dans la cour de la manutention. Note : 2,5*

On change de registre avec Paroles d’Etoiles, un spectacle sur les enfants juifs cachés pendant la guerre. Une copine du cirque joue dedans, et le spectacle est superbe. J’ai pleuré tout le temps, mais j’ai la larme facile. Les tout jeunes comédiens chantent, dansent, jouent du piano ou du violon, un sujet très fort qui fait réfléchir. C’est au Pulsion Théâtre à 13 h 45. Note : 3*

Encore un sujet sérieux avec Pepito Matéo dans “Dernier Rappel”, puisqu’il nous parle de la vieillesse. Je l’avais déjà admiré dans “Parloir” sur les prisons, et c’est aussi bien. C’est à la fois très fort, très juste souvent drôle. C’est à la Manufacture à 17 h 55. Note : 2*

De nouveau du cirque, avec Tabù, du cirque gallois Nofit State. C’est un peu décevant, avec des moyens énormes, une structure évolutive splendide, mais beaucoup de gesticulations sans intérêt. Quelques beaux numéros, un genre d’enthousiasme un peu forcé… En plus les spectateurs doivent se déplacer tout le temps et il y a des moments entiers où je n’ai rien vu. Note : 1,5 *

Un groupe vocal très sympa, 2 garçons, 2 filles, des voix superbes, c’est très bien. Avec un baryton qui fait des percus buccales carrément impressionant. Le jeu de scène est simple et amusant. Ca s’appelle Barber Shop Quartet, c’est au Monte Charge à 12 H, et c’est vraiment bien. Note 3* www.barber-shop-quartet.com

Une fois de plus les Accrostiches ont fait fort… Toujours accompagnés de leur génial musicien Octave, nos trois joyeux lurons ont encore fait des progrès, et leur spectacle est encore plus drôle, plus fluide, plus génial. Et en plus cette fois, ils avaient invité une sublime cordeliste, Nadine. Pour ceux qui ne les connaissent pas encore, c’est du cirque : portés acrobatiques, jonglage et équilibre, le tout en musique et en rires. Un des mes spectacles préférés. C’est à l’espace Vincent de Paul à l’île Piot à 17 h. Il est plus que prudent de réserver plusieurs jours à l’avance, je ne suis pas la seule à les adorer. Note : 3,5 *

Après ça, un spectacle que j’avais aimé il y a quelques années, Les Frères Brother. Ben là, ils m’ont déçue. C’est toujours le même spectacle, et ça fait déjà un bout de temps qu’ils le tournent. En plus il faisait une chaleur d’enfer à Avignon. Alors, un peu fatigués les Frères ? Je suis restée sur ma faim. Au Monte Charge à 20 h 45. Note : 1,5 *

De retour à l’ïle Piot pour le Plateau Cirque présenté par la région Midi Pyrénées tous les jours à 18 h 30. Des élèves de 3° année de l’école du Lido, que du beau, du bon, du génial. En plus c’est gratuit, le lieu est sympa, franchement allez-y. Note : 3*

Après ça, Ivre d’Equilibre de Pascal Rousseau dont on nous avait pourtant chanté les louanges nous a bien déçu. Le personnage est assez attachant, il nous parle de son grand père berger dans les Pyrénées, le décor, la structure, sont superbes, mais… y’a quelque chose qui ne passe pas. La technique des numéros n’est pas à la hauteur du “cinéma” qu’il fait autour, la musique, pourtant belle, est trop forte… en bref, c’est un spectacle “presque…” et c’est encore plus énervant. C’est au Collège de la Salle à 15 h. Note 2 *

Une bonne surprise avec un groupe vocal à capella, Elull Noomi. Quelque part entre Zap Mamma, Nosfell et Bobby Mc Ferrin, dans une langue inventée et sur leurs propres musiques (et une bonne part d’improvisation) c’est très agréable à entendre, les chanteurs sont visiblement heureux de chanter, il se dégage quelque chose de positif et de vraiment sympa. Et pourtant, j’étais fatiguée et susceptible de décrocher facilement. C’est à 19 h 30 à la maison de l’Avocat (juste hors les murs). Note : 2,5 *

Un petit bijou de spectacle de cirque : ” L’essenciel” de la Compagnie (Rêve)2. Ils sont juste tous les deux, ils s’aiment et ça se sent. La structure est super jolie avec un côté “nid du marsupilami”. C’est frais, techniquement éblouissant, et ce qui ne gâte rien, lui est super sympa, et elle est super mignonne. C’était à Villeneuve, mais c’est fini. Par contre ils viennent d’Uzès, c’est pas loin, et peut être qu’on les reverra par ici ? Note : 3,5 * www.reve2.com

Premier spectacle nul, pourtant chaudement recommandé… White Side Story, des clowns russes au Théâtre des Béliers. Pourtant la première image est magnifique, un monde blanc endormi, l’ambiance est belle avec force bulles de savon et jeux de lumière. Mais on ne comprend rien à l’histoire, c’est quand même au bord de l’hystérie, et Dieu que ça paraît long !
Note : 0 *

Oignons, Carottes et Petite Fleur, comme son nom l’indique c’est un hommage à Sidney Bechet. Pas de flyer, pas de carte, on est 15 dans la salle… Pourtant la musique est géniale et bien jouée, les musiciens (des gentils papys) sont sympas, mais les petites scènes intermédiaires sont consternantes, heureusement pas trop longues. J’ai quand même appris des choses intéressantes sur Sidney Bechet, par exemple qu’il avait composé “Petite Fleur” en allant pisser au milieu d’une session ! C’est à Présence Pasteur à 18 h. Note : 2 *

Warren Zavatta : encore un spectacle presque très bien. Warren règle ses comptes avec son illustre aïeul et le monde du cirque. C’est drôle, le rythme est d’enfer, le personnage sympa, mais je ne suis pas complètement rentrée dans l’histoire. Un peu trop mélo à la fin.  Au Collège de la salle à 20 h. Note : 2,5 *

J’avais déjà repéré l’affiche l’an dernier. Cette fois ci, je suis allée voir la pièce. Impudique ? au Bourg Neuf à minuit. On ne comprend pas grand chose à l’histoire, mais la musique est très belle, les comédiens sont jeunes et beaux et sincères. Je salue la performance, à défaut d’avoir tout apprécié. Note 1,5 *

Du superbe : Ieto, à 14 h à l’espace Vincent de Paul à l’île Piot. Quelques bancs, deux acrobates qui défient les lois de la physique, la structure qui se construit sous nos yeux. Tout simplement génial. Note : 4*

Pour changer, le Contoir des Ecrits Vins à 18 h 30 à la Maison des Côtes du Rhône. On boit (du Côtes du Rhône) en écoutant 5 chanteurs (globalement excellents) nous chanter des chansons à boire de tous les siècles. Drôle et divertissant, largement mieux que ce que j’en attendais. Note : 2,5 *

Presque bien, cette malédiction nous a poursuivi cette année : et encore une fois avec Sweet System, à 21 h 45 au Palais Royal. Elles n’étaient là que depuis la veille, sans doute la raison d’un son aussi pourri. En tout cas, ce son pourri nous a gâché tout le concert. Dommage, car ces trois chanteuses de jazz semblent avoir tout pour plaire : des superbes voix, une pêche d’enfer, un répertoire de standards… Mais là, on n’a pas entendu grand chose. Je leur donnerais volontiers une seconde chance ! Note : 1,5 * en l’état.

Un dernier petit bijou, qui mérite que vous vous leviez tôt : L’arbre sans Fin, d’après Claude Ponti, à 1O h au Gilgamesh. La merveilleuse comédienne, Isabelle, mime et raconte l’histoire en langue des signes (ses deux parents étaient sourds, c’est sa langue maternelle). Nicolas et François lisent l’histoire, et la “bruitent” avec toutes sortes d’instruments. C’est génial, on sort de là décidé à apprendre la langue des signes, émerveillés et conquis par ce trio. Ils racontent aussi dans la même formule à 16 h 30 sur l’esplanade du Palais des Papes l’histoire des musiciens de Brême, et c’est aussi bien. Mon coup de coeur cette année. Note 4*.

Cie Lunatic

Vu hier soir  à l’Atelier du Plateau un très joli spectacle par la Compagnie Lunatic : “Ce qui nous lie”.

L’Atelier du Plateau, c’est juste à côté de chez ma petite maman, c’est à dire dans le XIX° arrondissement de Paris, un ieu culturel qui a toujours quelque chose d’intéressant à proposer. Un ancien atelier de tuyauterie reconverti avec bonheur en salle de spectacle, une buvette sympa, et de délicieuses petites choses à grignoter.

Hier l’espace était envahi de fils de coton qui tissaient une toile d’araignée dans laquelle dansait Cécile (Mont-Reynaud), tandis qu’un trio exceptionnel de musiciens (dont César Stroscio, co-fondateur du Cuarteto Cedron….) nous berçait de tangos argentins… Un manipulateur d’objets (en français qui se cause, un jongleur…) virtuose rajoutait à l’enchantement.

Un spectacle délicieux, apaisant et enthousiasmant…

Le lieu étant tout petit, il est facilCesar Stroscioe de discuter avec les artistes, ce qui rajoute au plaisir de la soirée.

Ce spectacle passe jusqu’au 11 avril, et si vous habitez Paris, courez-y !

Atelier du Plateau
5 rue du Plateau
75019 PARIS01 42 41 28 22