Nick Brandt The day may breal

Visa pour L’image a 35 ans

Bien que j’ai l’impression d’être accro au festival Visa pour l’Image de Perpignan depuis une éternité, si je réfléchis bien, ça ne fait finalement que six ans que j’y vais. Mais depuis six ans c’est devenu le rituel de la rentrée auquel je ne veux surtout pas déroger.

Pour quelqu’un comme moi, qui ne lis pas les journaux qui n’a pas la télé, et qui globalement n’est pas très accro aux informations, c’est chaque année un rappel salutaire qu’ailleurs dans le monde la vie n’est pas aussi facile que la mienne. 

Comme l’année dernière, les sujets principaux sont l’Ukraine et toutes les avanies que nous faisons subir à notre pauvre planète bleue. 

Retour en images sur les expos qui m’ont marquée, en commençant par mon coup de cœur, « The Day May Break », de Nick Brandt que je traduirais par « Le jour peut se lever » même si d’autres interprétations sont possibles. 

Des photos stupéfiantes de beauté de personnes et d’animaux touchés par la destruction de leur environnement.

Ensuite, et sans classement particulier, le reportage de Sandra Mehl sur les premiers réfugiés climatiques des États Unis en Louisiane,

Sandra Mehl sur les premiers réfugiés climatiques des États Unis en Louisiane

le désespérant reportage d’Ebrahim Noroozi sur l’Afghanistan, « Le pays le plus triste au monde et le pire pays pour les femmes. »

reportage d’Ebrahim Noroozi sur l’Afghanistan,
« Le pays le plus triste au monde et le pire pays pour les femmes. »

l’effrayant reportage de Mark Peterson sur l’extrême droite américaine « Le passé n’est jamais mort ».

de Mark Peterson sur  l’extrême droite américaine « Le passé n’est jamais mort ».

Les États Unis, comme chaque année sont dans le collimateur avec l’expo de Stéphanie Sinclair sur « Les grossesses à haut risque après l’arrêt Dobbs »Stéphanie Sinclair sur « les grossesses à haut risque après l’arrêt Dobbs »,

 

Ou celui de Darcy Padilla sur les sans abri en Californie, « California Dreaming ».

de Darcy Padilla sur les sans abri en Californie, « California Dreaming ».

La question des migrants est abordée frontalement dans le reportage de Michael Bunel « Rechercher, sauver et protéger » https://www.visapourlimage.com/festival/expositions/rechercher-sauver-et-proteger

le reportage de Michael Bunel « Rechercher, sauver et protéger »

mais sous tend un grand nombre d’autres sujets, comme « Sans eau nous mourrons » de Giles Clarke 

"Sans eau nous mourrons » de Giles Clarke

et « Le chemin de la dernière chance » de Federico Rios Escobar. 

« Le chemin de la dernière chance » de Federico Rios Escobar.
Et ce que nous faisons subir à la terre, et à nous mêmes par effet rebond est au cœur de « Sublime poison » de Cristopher Rogel Blanquet 

« Sublime poison » de Cristopher Rogel Blanquet

« Evenks, les gardiens des richesses yakoutes » de Natalya Saprunova, 

« Evenks, les gardiens des richesses yakoutes » de Natalya Saprunova,

« Le charbon de bois : l’or noir des pauvres » de Pascal Maitre 

« Le charbon de bois : l’or noir des pauvres » de Pascal Maitre

et « Water » de Ian Berry

« Water » de Ian Berry
Les expos présentées dans le cloître de l’église des Dominicains sont toujours spectaculaires, et cette année le vérifie avec le sujet de Brent Stirton sur la difficile cohabitation entre les éléphants d’Asie et les hommes qui empiètent toujours plus sur leurs territoires naturels. 

Brent Stirton sur la difficile cohabitation entre les éléphants d’Asie et les hommes qui empiètent toujours plus sur leurs territoires naturels

Je n’ai pas beaucoup exploré le Off, à l’exception des très belles photos en noir et blanc de Olivier Larrey « Terre de loups » sur les loups et les ours dans le grand nord finlandais exposées devant la cathédrale.

Olivier Larrey « Terre de loups »

Visa pour l’image c’est fini pour cette année, mais en créant gratuitement un compte sur leur site, vous pourrez admirer toutes les expos dans le confort de votre canapé… Alors pourquoi hésiter ? Et peut-être que l’an prochain on se retrouvera là-bas ?

Une réflexion sur « Visa pour L’image a 35 ans »

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