Sitôt publié, sitôt en
tre mes mains… Le onzième roman de Guy Gavriel Kay est sorti il y a quelques jours !
Situé cette fois dans un univers inspiré par la dynastie Tang du VIII° siècle chinois, ce roman est éblouissant, mêlant les destinées individuelles, la poésie, l’histoire.
Pour ainsi dire, rien de “fantastique” dans ce roman d’un auteur de Fantasy, rien de pesant, de didactique non plus, juste une histoire forte, et des personnages qui continuent à vous hanter longtemps après avoir refermé le livre.
J’avais moins aimé Ysabel, le précédent livre de GGK, mais avec “Under Heaven” le romancier revient à un livre aussi palpitant, prenant et original que “The Last light of the Sun“.
Je ne vous raconte pas l’histoire, mais vous ne serez pas déçu.
Note à mes lecteurs non anglophones : forcément, je l’ai lu en anglais… Mais patience, d’ici quelques mois, vu le succès précédent d’Ysabel, la version française devrait sortir. Et si, comme pour ses livres précédents la traduction est toujours d‘Elisabeth Vonarburg, vous allez vous régaler. Enfin un traducteur qui sait écrire… Normal puisqu’il s’agit d’un écrivain – traducteur.
En cherchant une éventuelle date de publication en français, je suis tombée sur un article de wikipedia sur le concept de “Tianxia”, “Under heaven”, ou “Tout ce qui est sous le ciel”. Comme je trouve ça intéressant, j’en retranscris une partie.
«Sous le ciel » (chinois : 天下, Pinyin : tiān xià) est un nom que les Chinois donnaient à la Chine à l’époque impériale. C’est un concept selon lequel la Chine exercerait un pouvoir sur le reste du monde, peuplé de « barbares ».
Le caractère 天 peut être traduit par « ciel » ou « paradis » et 下 par « en dessous » ou « bas ». L’expression, en plus de sa signification littérale, est utilisé par la population chinoise pour désigner le monde, à savoir tout ce qui est terrestre. Dans ce contexte, il peut donc être compris et traduit par « Tout ce qui se trouve en dessous des cieux ». Du temps des empereurs de Chine, ceux-ci étaient nommés « maître de tout ce qui se trouve sous le ciel».
L’expression revient sous une forme ou une autre tout au long du roman.
GGK est aussi un poète, et la poésie joue un grand rôle dans ce livre.
“I remember my careless maiden time
I did not understand the world and its ways
Until I wed you, a man of the Great River.
Now on river sands I wait for the wind to change.
And when, as summer begins, the winds are fair
I think, husband, you will soon be here.
Autumn comes, the west wind whistles,
I know you cannot come to me.»
Ce qui traduit par moi sans talent donne :
“Je me souviens, dans l’insouciance de ma jeunesse
Je ne comprenais pas le monde, comment il tourne,
Jusqu’à toi, mon mari, venu de la Rivière
Maintenant, sur la berge, j’attends que le vent change
Au début de l’été, dans la brise si douce
Je pense, O mon époux, tu seras là bientôt.
Arrive l’automne, siffle le vent d’ouest
Je sais que tu ne peux pas me revenir.»
J’aime les aubergines, j’aime leur belle couleur brillante, l’agressivité de leur queue piquante (non, ce n’est pas cochon), leur chair crémeuse, leur texture dense. Reconnaissons que comme le coing (un autre de mes préférés) l’aubergine crue est tout à fait immangeable. L’aubergine ne se consomme que cuite, ça tombe bien, je n’aime pas plus que ça les crudités. L’aubergine se mérite, il faut la préparer, la cuisiner.


Clément Marot, qui fut toute sa vie amoureux des femmes, inventa une nouvelle forme de poèmes : le blason, dont l’exemple le plus connu est “Le Blason du Beau Tétin” écrit en 1535.
ourraient insinuer, cet article n’appartient pas à la catégorie “spécial copinage”, car même si l’un des patrons est un cousin, la dernière fois que je l’avais croisé, il avait 5 ans…
apas.
me lyncher en place publique, je n’avais pas adoré les BD de Tardi : même si j’aimais les histoires, je trouvais le dessin triste, et le personnage d’Adèle un peu trop pète-sec !


s pour le boulot cette semaine et que je squatte le grand appartement de ma petite maman, je sacrifie à un de nos rituels favoris : la traque aux graphs et cette fois ci plus particulièrement la chasse aux Space Invaders !
ette qui a trouvé (comment ?) que toutes ces plaques étaient l’oeuvre d’un artiste (n’ayons pas peur des mots) parisien, qui depuis la fin des années 90 a entrepris d’envahir les villes du monde entier de ses créations. Je vous renvoie à 






