Enquiquinements

Les enquiquinements au sri lanka ont en commun leur côté lancinant et répétitif…

Moustiques : j’avais beau être prévenue, l’agressivité des moustiques sri lankais m ‘a surprise. Premier soir à Kandy; à peine la tombée du soir, et déjà ma chaussette pleine de sang. Sortir citronnelle et répulsifs dès que le soleil descend sur l’horizon n’étant pas encore devenu un réflexe, je me retrouve encore, comme hier, au fond d’un internet café bien glauque en train de taper frénétiquement sur mon clavier d’une main tandis que je me gratte de l’autre. Et finalement, je me désolidarise totalement des écolos qui pensent que la démoustification systématique c’est mal…


Mais contre les moustiques il existe quand même des parades ! Contre l’autre plaie sri lankaise, je n’en ai pas encore trouvé. Impossible de faire 15 m sans être assailli de propositions des tuk tuk ou rickshaws qui veulent tous vous emmener quelque part, et qui ne comprennent pas que vous préfériez soit marcher, soit prendre le bus. De même les rabatteurs pour les guest house, dont certains nous ont suivi sur des km en nous bassinant de leur laïus. En plus, assez peu semblent comprendre la signification du mot « non » et imaginent qu’en insistant on va forcément changer d’avis.

D’où une impression de harcèlement constante, que je vis plus ou moins bien suivant les jours, mais qui est bien partie pour gâcher mes souvenirs de ce pays. Avoir vécu un peu la même chose au Maroc ne me donne, de fait, pas la moindre envie d’y retourner.

A leur décharge, le mode lancinant semble être général ici, et pas uniquement à notre intention. Les vendeurs à la sauvette dans les bus débitent leur baratin dans un flux de paroles continu (et en cinghalais, donc pas pour nous), les contrôleurs de bus crient le nom de leur destination de façon si répétitive que je n’arrive pas à distinguer de quelle ville il s’agit.

Influence de la religion et des mantras débités de façon répétitive ?