Recettes pour Caroline

Pour ma Caroline exilée à Parme (bon, en fait on ne la plaint pas trop…) des recettes de la maison pour qu’elle puisse épater ses colocs à son tour !
Curry d’agneau
Il faut un gigot, et ça fait pour 6 – 8 personnes, mais à défaut tu dois pouvoir le faire avec des tranches de gigot, un bout de selle d’agneau ou des côtelettes. Faire revenir 2 oignons en lamelles jusqu’à ce qu’ils soient à peine dorés.
Battre 3 yaourts (brassés) avec 2 cuil café de curry + 1 de canelle + 1 de cumin + 5 clous de girofle, sel et poivre. Verser dans la cocotte, et ajouter la viande.Laisser cuire 2 h à feu doux. Si ça devient trop épais, on peut rajouter 1 ou 2 yaourts.

Servir avec du riz basmati, et de petites salades de tomates et de concombre juste salées vinaigrées.

PS : 2015 : je rajoute à la recette quelques gousses de cardamome et beaucoup de gingembre frais coupés en tout petits bâtonnets

Aubergines confites

Couper 3 aubergines en cubes. Emincer 1 oignon en fines lamelles.
Chauffer de l’huile dans une sauteuse, faire revenir l’oignon et les aubergines à feu vif. Saler et poivrer.
Ajouter 3 Csoupe de sucre, 3 Csoupe de vinaigre et 3 Csoupe de sauce soja (ou Teriyaki). Ajouter éventuellement un peu d’eau. Couvrie et laisser mijoter à petit feu, jusqu’à ce qu’elles oient bien tendres.
C’est trés bon froid aussi.

Si on ne met pas le soja et le vinaigre mais qu’on met du coulis de tomates, on obtient une bohémienne qui se mange chaude ou froide.

Et si on rajoute gruyère / Mozza / parmesan et qu’on met au four, on obtient un genre d’aubergines parmesanes.

Epaule d’agneau confite aux échalottes

Faire revenir une épaule d’agneau sur toutes ses faces, puis 8 grosses échalottes (celles qu’on appelle Simiane par ici). Jeter le gras, remettre épaule et échalottes dans la cocotte, arroser avec 1/4 de l de bouillon (1 cube), sel, poivre, et mettre la cocotte au four (à 180 / 200 °) pour 3 heures.

Servir avec une purée aux herbes.

recette de gnocchis pour Amélie

Pour Amélie qui rève de gnocchis de courge, cette recette trouvée dans “Régal” et qui ressemble beaucoup à celle que je fais.

Pour 4 personnes, il faut 500 g de courge (musquée de provence, ou potimarron), 1 oeuf, une certaine quantité de farine. Pour la sauce à la sauge, de l’huile d’olive et/ou du beurre, et une douzaine de feuilles de sauge + 1 ou 2 goussses d’ail en chemise.

Eplucher la courge et la couper en gros cubes. Les cuire à la vapeur pas trop longtemps, ça cuit vite.

Presser la chair dans un torchon et le tordre pour éliminer le maximum d’eau.

La passer au mixer avec l’oeuf pour obtenir une purée lisse. Saler, et ajouter assez de farine pour obtenir une pâte souple qui ne colle pas trop aux doigts. Mettre au frais 3 h.

Préparer l’huile à la sauge : dans une petite casserole mettre 6 cuillers d’huile d’olive et /ou 50 g de beurre (moi j’aime beaucoup le mélange), dès qu’elle chauffe jeter dedans les feuilles de sauge et les gousses d’ail en chemise. Baisser le feu et laisser infuser quelques minutes à feu doux.

Fariner le plan de travail, façonner la pâte en rouleaux de 1,5 cm de diamètre et les recouper en gnocchis de 3 cm de long. On peut aussi détailler la pâte à la cuiller, les gnocchis seront moins réguliers.

Les jeter dans une grande quantité d’eau bouillante salée, attendre qu’ils remontent, attendre encore 1 ou 2 mn et les sortir à l’écumoire.

Verser l’huile à la sauge sur les gnocchis et servir immédiatement avec du parmesan.

Jim Chee et Joe Leaphorn…

Les nombreux fans de Tony Hillerman auront reconnu les noms des principaux protagonistes de cette saga policière que je dévore depuis un an.

Jim Chee est navajo traditionaliste. Il salue le soleil en se levant,  essaye de demeurer fidèle à la voie navajo et de garder l’harmonie (hozho) qui permet au monde d’exister. Il rève de devenir “yataali”, chanteur, nous dirions peut être medecine man. C’est celui qui grâce à des rites compliqués mélant des chants, des dessins de sable colorés et des rituels de purification permet à un malade de retrouver l’harmonie (hozho) et de guérir.

Il est aussi policier, dans la police tribale navajo, ce curieux mélange n’allant pas toujours de soi.

Dans “Le peuple des Ténèbres” nous faisons sa connaissance à un moment où, simple agent, il hésite à passer le concours d’entrée à l’académie du FBI. Au fil des livres, nous le verrons monter en grade ou être rétrogradé, résoudre des énigmes, tomber amoureux, mais jamais il ne perdra son amour pour son pays, sa “pureté” et son besoin d’être en harmonie avec la nature et la terre.

Joe Leaphorn, c’est le “légendaire lieutenant”. Plus âgé que Chee, mieux adapté aux contraintes de son métier et de la société américaine, il n’en est pas moins navajo par toutes ses fibres.
Il résoud la plupart de ses énigmes en cherchant le lien secret qu’entretiennent des évènements en apparence indépendants. Il a dans son bureau une grande carte de la région, ponctuée d’épingles de couleur qui lui permet de découvrir ces rapports cachés.

Joe Leaphorn et Jim Chee ont d’abord du mal à travailler ensemble, le côté imprévisible de Jim le rendant difficile à gérer. Ils finiront par s’apprécier et se respecter mutuellement.

Ce que j’aime dans ces livres, c’est l’omniprésence de la culture navajo, l’amitié qu’a l’auteur pour ses personnages, et l’amour pour la terre navajo que l’on sent à chaque ligne. Chaque livre est terminé par un glossaire passionnant où l’on apprend beaucoup de choses sur la culture, les mythes et la vie des navajos.

Ci dessous, ma traduction personnelle d’un texte de Tony Hillerman lu (en anglais) sur son site : www.tonyhillermanbooks.com

“Vous avez soutenu la série Leaphorn/Chee au cours de sa longue histoire, et je souhaitais vous remercier en écrivant un texte sur leurs origines. Il me semble que vous aimeriez connaître les racines des mes deux personnages préférés : le lieutenant Joe Leaphorn (maintenant à la retraite) et le sergent Jim Chee, tous deux appartenant à la police trivale navajo.

Leaphorn a été inspiré par un jeune shérif de Hutchinson County, au Texas, que j’ai rencontré et appris à admirer en 1948, étant à ce moment un trés novice reporter pour un article sur “le crime et la violence” dans les hautes plaines de Panhandle. Intelligent et honnête, il était sage et humain dans l’usage de ses pouvoirs de policier – l’image idéale de ce que devrait être un policier.

Quand j’ai eu besoin d’un policier de ce type pour un personnage que je pensais mineur dans “La voie de la bénédiction”, ce shérif me revint à l’esprit. J’ajoutais des caractéristiques culturelles et religieuses navajo, et il devint Leaphorn en bonne et due forme. Fort heureusement pour moi, pour Leaphorn et pour nous tous, mon éditeur de l’époque, Joan Kahn, me demanda de réécrire une bonne partie du manuscrit, et ayant commencé à entrevoir les possibilités de Leaphorn, je lui donnai une place plus importante dans l’histoire, et le rendis plus navajo.

Jim Chee apparut plusieurs livres plus tard. J’aime dire qu’il naquit d’un besoin artistique pour un type plus jeune, moins sophistiqué qui rende  l’intrigue du “Peuple des ténèbres” compréhensible, et c’est en grande partie vrai. Chee est le mélange d’une centaine de ces jeunes idéalistes, romantiques, agités, à qui j’ai donné des cours à l’Université du Nouveau Mexique. J’ai transformé leurs rêves de “bon vieux temps” en souhait de garder vivant le système de valeurs navajo dans notre époque consumériste.

J’avoue que Leaphorn est le personnage que je préfèrerais avoir comme voisin, et que nous partageons un bon paquet d’idées et d’attitudes. Je dois admettre que Chee me ferait parfois perdre patience, ainsi que ces étudiants dont je me suis inspiré. Mais chacun d’entre eux, à sa façon, représente la Voie Navajo que je respecte et que j’admire. Et j’avoue aussi que je ne commence jamais un des livres où ils apparaissent sans la volonté de donner au lecteur au moins un aperçu de la culture d’un peuple qui mérite d’être mieux compris.

Tony Hillerman ”

“Les vivants et les Morts” de Gérard Mordillat

Pour commencer, il faut que je vous parle de ma librairie préférée : la librairie Lafontaine à Privas. Les passionnés qui tiennent cette librairie ont créé un prix littéraire, le prix Lafontaine, qui est décerné chaque année en janvier. Le palmarès des dix années passées recoupe presque exactement la liste de mes propres coups de coeur.

Quand j’ai vu que le prix avait été décerné cette année à un livre et un auteur dont je ne savais rien, je n’ai pas eu d’autre choix que de me jeter dessus…
Il s’agit donc d’un gros pavé, ce qui est inhabituel, puisque jusqu’à présent les livres sélectionnés étaient plutôt minces (par la taille, ce qui n’a rien a voir avec le contenu…).
C’est aussi une sorte de zola des temps modernes, de roman social, où les héros sont moins Rudi et Dallas, les protagonistes officiels, que l’usine de la Kos qui lutte pour survivre dans une petite ville du nord.

Beaucoup de personnages attachants, beaucoup d’histoires entremélées, beaucoup de discussions politiques, tout un monde qui vit avec moi depuis.
Et puis la rage au coeur devant le récit de cette lutte perdue d’avance, de ces gens qui croient qu’ils ont une chance face aux intérêts du capital et des politiciens.

Un roman inhabituellement sérieux pour moi, mais un roman marquant. Et puis, ce n’est pas que sérieux : on s’aime, on boit, on fait l’amour, on vit – même si je trouve qu’on y mange fort peu…

recettes d’anniversaire…

Hier, mon homme a eu 47 ans… eh oui, je sais c’est vieux ! Mais pour goûter ses meilleurs vins avec ses potes, il avait demandé un certain nombre de petits plats, dont voila les recettes…

Gougère :

Faire bouillir 25 cl d’eau avec une cuiller à café de sel et 100 g de beurre. Quand ça bout, ôter du feu et ajouter d’un coup 150 g de farine, tourner énergiquement à la cuiller en bois, et remettre à feu doux sans cesser de travailler la pâte. Au bout de quelque temps, elle forme une boule bien sèche qui se détache de la casserole.
Oter du feu et laisser tiédir.
Pour l’étape suivante, si on a un robot pétrin (genre magimix), ne pas hésiter à l’utiliser. c’est peut être pas orthodoxe, mais le résultat est identique et les efforts infiniment moindres !
Incorporer l’un aprés l’autre 4 oeufs en travaillant la pâte entre chaque. A la fin, elle doit être un peu molle.
Ajouter du poivre moulu,râper de la muscade, ressaler éventuellement, et ajouter 2 ou 3 groses poignées de gruyère râpé (ou un autre fromage).
Sur un moule rond (type moule à tarte) disposer des boules de pâte côte à côte pour former une couronne. Cuire 40 mn à four moyennement chaud (225°). La couronne doit être bien dorée, mais moelleuse à l’intérieur.
Essayer d’attendre qu’elle tiédisse pour la manger, avec un bon bourgogne.

Parfait de foies de volaille :

Faire cuire 300 g de foies de volaille dans du vin blanc (en changeant le type de vin, on modifie le parfait, essayer avec un vin sec ou un moelleux, c’est amusant). Quand ils sont à peine rosés, ôter du feu et laisser tiédir.
Passer au robot mixer avec 150 g de beurre, goûter pour assaisoner de sel, poivre, rhum arrangé, cognac…
Mettre au frigo quelques heures avant de servir.

Fondant de légumes :

Eplucher et passer au mixer (par petites quantités) 1 kg de carottes et 1 kg d’oignons. Les légumes doivent être hâchés menus mais pas réduits en bouillie.
Les faire étuver dans une sauteuse jusqu’à évaporation.
Ajouter 3 grosses cuillers à soupe de crème fraîche, 3 bonnes poignées de gruyère râpé et 5 oeufs entiers. saler, poivrer.
Cuire 40 mn à four moyen (225°), le desuus doit être doré et la pointe du couteau ressortir propre.
Servir froid avec un coulis de tomates fraiches au basilic.
Cette recette met merveilleusement en valeur des rouges un peu taniques.

Après ça, il y avait de la daube, mais ça tout le monde sait faire… et le gâteau au chocolat d’Hélène, dont la recette vaut le coup ! (plus simple et meilleur, j’ai pas encore trouvé)

Le gâteau au chocolat d’Hélène (pour un gros moule creux. pour un plus petit, diviser les proportions par 2)

Faire fondre à feu doux 400 g de chocolat avec 240 g de beurre salé (celui avec les cristaux de sel, ça vaut la peine !) et 400 g de sucre. Quand c’est fondu, remuer et ajouter 8 oeufs un par un puis 2 cuillers à soupe de farine. Verser dans le moule sur une épaisseur de 4-5 cm et cuire environ 30 mn à 225 °. Le dessus du gâteau se craquèle, mais le centre doit rester trés moelleux, voire coulant.
Manger en buvant du Rivesaltes, c’est top !

Bistrot sympa à Sauve

 En passant par Sauve (à 50 km de Nîmes, dans la direction Du Vigan) et saisis d’un petit creux, nous nous sommes arrétés à la terrasse du Bossens, et bien nous en a pris !

D’abord, Sauve, un adorable village perché au bord de sa rivière, avec des maisons-pont, des rues labyrinthes et des terrasses illuminées de lampions.

Caroline, Philippe et moi avons choisi de goûter toutes les entrées, plus tentantes les unes que les autres : terrine d’aubergines, poivrons grillés, salade de chèvre en brick, croquettes de brandade… et miracle, tout était bon !

Vincent a testé le sauté de porc à la sauge, délicieux aussi.

Dans un cadre idyllique, pour un prix raisonnable, une bonne raison de s’arrêter si on passe dans le coin.

Le Bossens, place de la Révolution (derrière la mairie), 30610 Sauve – 06 73 20 45 01

un khoresh aux aubergines… mais qu’est-ce que c’est ?

Un khoresh, c’est un genre de ragoût iranien, l’équivalent d’un tagine dans la cuisine marocaine.

Celui-ci est délicieux, avec de l’agneau, des abricots secs et des pruneaux, et bien sûr des aubergines…

La recette d’origine se fait avec de l’agneau coupé en petits morceaux, j’ai utilisé des manches de gigot d’agneau que j’a laissés entiers, et c’est super. Compter 1 manche pour 2, ou 2 manches pour 3 si gros mangeurs. De toute façon, c’est excellent réchauffé, alors tant qu’à cuisiner autant le faire en quantité.

Faire revenir la viande dans de l’huile, réserver la viande puis des oignons émincés. Jeter le gras.

Remettre viande et oignons dans une cocotte en fonte, ajouter des pruneaux et des abricots secs, de la muscade râpée (1/2 cuiller), de la cannelle (1cuiller), du curcuma ou à défaut un curry pas trop fort (1/2 cuiller), du sel, du poivre. Arroser d’un jus de citron, et remuer.

Couvrir à moitié avec de l’eau bouillante ou du bouillon, porter à ébullition. Allumer le four sur chaleur douce à moyenne. Quand ça bout, fermer la cocotte, et la glisser dans le four.

Laisser cuire au moins 2 h, la viande doit se détacher des os et se couper à la cuiller. ça peut rester au four trés longtemps, ce n’en est que meilleur.

Pendant ce temps, couper des aubergines en cubes, les laisser tremper un moment dans de l’eau froide salée (c’est pas obligé, mais ça permet qu’elles pompent moins d’huile en cuisant). Bien les égoutter, les soupoudrer de maïzena, et les faire frire par petite quantités.

Peu de temps avant de servir, les ajouter dans la cocotte.

Pour servir, faire griller des pignons à la poële à sec (attention, ça brûle vite), et soupoudrer le khoresh. Servir avec du riz ou de la semoule de couscous.

Et un restau à Avignon, un…

Dans la catégorie “bon et pas cher”, on a découvert un petit bijou à Avignon : un bar à vins où on mange bien.

Ca s’appelle AOC, il y a quatre tables dehors et plus à l’intérieur, des toilettes magnifiques et une carte des vins impressionnante.

Bonus : tous les vins sont proposés au verre, ce qui permet d’en goûter plus…

Bonus 2 : les petits plats sont délicieux. Qu’il s’agisse du tartare coupé au couteau, du plateau de charcuteries (que du bon, avec un faible pour la saucisse au roquefort), des fromages à point ou des salades, tout est vraiment bon. Le pain est fait sur place, et pour le dessert, les petits pots de crème au chocolat sont délicieusement régressifs.

Bonus 3 : même pendant le festival, le service reste souriant et les tarifs très honnêtes !

L’adresse : 5 place de Jérusalem à Avignon , tel : 04 90 25 21 04

Bon appétit !

PS (juillet 2010) : Depuis cet article, le patron a changé, le restau a déménagé et s’est beaucoup agrandi mais l’esprit demeure, c’est toujours une super adresse !

Super restau à Pernes les Fontaines

On a profité du festival pour tester un restau dont on m’avait parlé. Il s’agit de :

Dame l’Oie au 56 rue du Troubadour Durand, tel : 04 90 61 62 43

Ils proposent à midi un menu à 16 € (hors dimanche et fêtes) qui est ce que j’ai vu de mieux pour ce prix depuis longtemps !

Pour commencer une petite salade dont je ne sais quel est le secret, mais elle est parfumée aux cèpes !

Puis 3 plats au choix : on a tous pris la daube, pas la meilleure que j’ai mangée (il faut dire que je suis une spécialiste de la daube !) , mais trés correcte, et surtout accompagnée de petits légumes délicieux : gratin de pommes de terres à la cannelle, lentilles, légumes de couscous un peu sucrés.

Desserts classiques, mais trés bons.

Avec ça, la patronne nous a trés bien conseillé pour le choix du vin, c’est assez rare pour le faire remarquer : quelqu’un qui connaît ses vins, et qui est capable de comprendre ce que nous aimons !

Ca me donne bien envie de revenir essayer le menu gastronomique à 25 €, qui a l’air éblouissant !

En plus l’endroit est ravissant, la décoration amusante (sur le thème de l’oie, forcément) et pas trop kitsch. Mention spéciale pour les Oilettes !

Pernes dans le vent

Pernes : 3 jours de bonheur sous un vent de folie… (ou le contraire, c’était bien 3 jours de folie aussi !)

Je ne vais parler que des spectacles que j’ai aimés… c’est plus positif. Sachant qu’il y avait 44 spectacles présentés, même avec une organisation béton, on ne pouvait pas tout voir.

Vendredi, premier coup de coeur avec un diaboliste assez allumé… Il s’appelle Thomas, et son spectacle s’appelle Réverbère, on ne sait pas trop pourquoi. En tout cas il est fou, drôle et sympa, avec une “tchatche” d’enfer.

Son site : http://www.reverbere.org/

Samedi :

Joli spectacle musical, avec des marionettes qui passent sur des fonds de toile peinte… musiques des balkans ou d’ailleurs. J’ai beaucoup aimé, je les ai même pris en photo : Ils s’appellent “La bande à Koustic“, et n’ont pas l’air d’avoir de site. Dommage !

Miss O Youk,  un spectacle de tissu aérien, danse et chant.  C’est joli, agréable à regarder.

Les Polies Glottes, ” Le quintet de Paule”cinq filles qui chantent. J’ai beaucoup aimé quand elles chantaient, moins quand elles parlaient, mais il paraît que c’est parce que j’ai râté le début.

Le Taraf des 3 Becs, une joyeuse harmonie qui met une ambiance de feu.

Les envoyés du Yuocland, 3 yuocs et leur berger/guide spirituel. C’est impressionnant ! Au bout d’un moment on s’ennuie un peu, mais ça vaut la peine d’être vu. Le plus amusant : on a beau savoir que les yuocs sont des échassiers, on réagit comme si ils étaient vraiment des animaux !

Super Morbak, il joue avec le feu et nous en met plein la vue. Il voudrait faire le tour du monde avec son spectacle, j’espère qu’il va y arriver !

Tapis volant, un diaboliste fou (Benoît, qui nous avait déjà impressionnés dans “Parade”), un jongleur un peu fatigué et deux musiciens inoxydables. Un spectacle qui ne m’a pas vraiment touché mais qui a beaucoup plu à Vincent et à Philippe. Il faut dire que je commençais à fatiguer…

Dimanche :

Le spectacle dont tout le monde parlait : Ka’O ? de la cie A&O. Un clown triste sans amis, ça peut devenir méchant. Moi je préfère les clowns gentils, mais je dois reconnaître que le comédien est vraiment impressionnant. Le spectacle préféré de beaucoup sur le festival.

Le pique nique des soeurs Paillasse, cie Prospero. Moi ça m’a plû. C’est simple mais trés bien joué. J’ai bien regretté qu’elles n’aient pas mangé d’enfant cette fois ci, mais 2 par jour, ça fait beaucoup !

J’ai vu passer les échassiers de la cie du Bout des Doigts, et c’était trés joli. Sur le thème des saisons, et sur la musique de Vivaldi, forcément.

Le finale apothéose, avec la cie Karnavires. Là, je me suis lâchée sur les photos…

http://www.karnavires.org/

   

Bon, on a déjà réservé l’hôtel pour l’année prochaine…