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Le DAL et Les Enfants de Don Quichotte condamnés pour avoir installé des tentes dans Paris

Lu sur lemonde.fr :”L’association Droit au logement (DAL) d’une part et Les Enfants de Don Quichotte d’autre part, ont été condamnés, lundi 24 novembre, par le tribunal de police de Paris, pour avoir installé des tentes dans la capitale.

Pour le DAL la sanction est lourde : le tribunal a condamné l’association à 12 000 euros d’amende pour avoir “à plus de 300 reprises” (un procès-verbal a été dressé pour chaque tente) commis une infraction de quatrième catégorie en ayant “embarrassé la voie publique en y laissant des objets”, à savoir des tentes. Du 3 octobre au 15 décembre 2007, le DAL avait organisé rue de la Banque, dans le deuxième arrondissement de Paris, le campement de 374 familles (1 500 personnes environ) de mal-logés, vivant à l’hôtel ou dans des appartements insalubres, et revendiquant un logement digne. 32 000 euros d’amende avaient été requis par le ministère public lors de l’audience, le 3 février. (..)

Dans un autre jugement, le tribunal s’est montré plus clément avec Les Enfants de Don Quichotte. L’association a échappé à l’amende de 1 875 euros requise à son encontre, mais a cependant été condamnée à la confiscation de 198 tentes installées illégalement, il y a près d’un an, près de Notre-Dame, a annoncé Jean-Baptiste Legrand, président de l’association. Le 15 décembre 2007, Les Enfants de Don Quichotte avaient installé près de deux cents tentes pour loger des sans-abri, le long de la Seine. Celles-ci avaient ensuite été enlevées par les forces de l’ordre. ”

Je suis scandalisée, outrée, exaspérée, révoltée, j’ai du mal à trouver mes mots. Pendant que la gabegie règne à la tête de l’état, pendant que les banques jettent notre argent par les fenêtres, pendant que les pauvres sont chaque jour plus pauvres et les riches chaque seconde plus riches, les tribunaux n’ont rien de mieux à faire que de condamner une association qui cherche à aider les plus malheureux d’entre nous.

Et les flics, ils ne feraient pas mieux de coller des PV aux grosses bagnoles garées sur les trottoirs plutôt que de persécuter – sur ordre – des sans abris ?

Sauver une vie ?

Troy_davisC’est pas souvent que je vous demande de signer une pétition…
J’ai reçu cet appel d’Amnesty International. Je suis toujours aussi nulle en ce qui concerne les infos, donc je ne suis jamais au courant de rien. Cependant, je pense que Amnesty vérifie ses sources, et ne se lance pas dans une campagne de cette envergure sans une bonne raison. Je leur fais donc confiance si ils me demandent de signer une pétition.

Résumé de la situation, pour les nuls comme moi :

En 1991, Troy Davis a été reconnu coupable du meurtre du policier Mark Allen MacPhail. Sa condamnation est intervenue sans que la police ait pu produire la moindre preuve matérielle reliant Troy Davis au crime. Depuis celle-ci, 7 des 9 témoins sont revenus sur leur déposition. L’un des deux autres témoins restants, mis en cause par de nombreux autres témoins, pourrait en fait être le véritable coupable, mais cette piste n’a jamais été examinée par la police.

Les soutiens à Troy Davis se sont multipliés aux Etats-Unis et dans le monde ces dernières années. Plus de 100 000 signatures de citoyens ont été collectées par Amnesty International, et de très nombreuses personnalités des milieux juridique, politique et religieux se sont jointes à eux.

Le Parlement européen a également apporté son soutien à Troy Davis en votant une résolution d’urgence le 10 juillet dernier afin que sa peine soit commuée et qu’il soit rejugé. Il a également appelé la France, en qualité de Présidente de l’Union européenne à faire tout ce qui est en son pouvoir afin d’éviter cette exécution.

A l’heure actuelle, apparemment, nul ne sait si Troy Davies est coupable ou non du meurtre pour lequal il risque d’être éxécuté à tout moment. Outre le fait que je suis contre la peine de mort (c’est un peu irrévocable comme châtiment), la seule idée qu’on puisse condamner quelqu’un qui est peut être innocent me choque.

Donc si vous pensez comme moi, vous pouvez cliquer sur le lien ci dessous, et peut être contribuer à rendre le monde plus juste ?

Troy Davis a finalement été exécuté le 21 septembre 2011, malgré la très importante mobilisation internationale pour demander l’annulation du verdict. Le président Barack Obama a refusé d’intervenir.

Petit poème anglais

Quand Caroline était au collège, j’avais trouvé ce délicieux poème dans son livre d’anglais.On s’était amusées à l’apprendre, mais sans jamais le noter.

Les années passant, nous n’en savions plus que le début, et encore !

Pourquoi y ai-je repensé aujourd’hui ? En tout cas, une petite recherche sur Google avec la première phrase approximative, et voilà, retrouvé le joli poème !

Le voilà donc.

Eletelephony
By Laura E. Richards 1850-1943

Once there was an elephant,
Who tried to use the telephant-
No! no! I mean an elephone
Who tried to use the telephone-
(Dear me! I am not certain quite
That even now I’ve got it right.)

Howe’er it was, he got his trunk
Entangled in the telephunk;
The more he tried to get it free,
The louder buzzed the telephee-
(I fear I’d better drop the song
Of elephop and telephong!)

Je le trouve toujours aussi délicieux, et étonnamment moderne pour quelqu’un mort en 1943… Du coup j’ai eu envie d’en savoir plus sur elle, et merci Wikipedia, je peux même vous montrer sa photo !

Sa mère était elle même poétesse, et a écrit les paroles du “Battle Hymn of the Republic” (we shall overcome). Laura était issue de la haute société bostonienne et a écrit beaucoup de livres pour enfants. Elle a même reçu le prix Pulitzer pour un livre sur sa mère.

Et pour ceux d’entre vous qui ne maîtrisent pas tout à fait l’anglais, je vais essayer une petite traduction (soyez indulgents, je ne suis ni poète ni traductrice…)

Il était un elephant
Voulant parler dans l’telephant –
Non, je veux dire un elephone
Qui essayait le télépone –
(Mon Dieu, je ne crois pas
Que ce soit vraiment ça.)

Il finit par coincer sa trompe
Dans le fil du teletrompe ;
Il se débattait tant et plus
Que sonnait le telephus –
(Mieux vaut que j’abandonne
Et téléphop et éléphonne !)

Putain de fête de la musique !

J’ai adoré les premières fêtes de la musique. Quoi que j’ai pu penser par la suite de Jack Lang, je lui serai toujours reconnaissante de cette idée de génie, qui un soir par an permettait à chacun de sortir sa guitare, sa batterie de casseroles, de rencontrer ses voisins et de pousser la chansonnette sur le pas de sa porte.

J’ai moins aimé la fête de la musique quand elle a commencé à s’institutionaliser, que les musiciens ont commencé à être payés pour jouer, et que les gros amplis ont envahi les places, reléguant les amateurs de musique moins bruyantes dans des endroits pas terribles, et bientôt nulle part.

Pendant quelques années, au village, la fête de la musique est restée ce qu’elle doit être : un moment convivial ou chacun peut présenter ce qu’il a envie de faire entendre. Même si au milieu les enfants des écoles chantaient faux, c’était bien, c’était le jeu, chacun y trouvait son compte.

Je déteste la fête de la musique depuis que notre connard de maire adjoint, le gros paysan enrichi qui ne sait ni lire ni écrire*,  a viré le comité des fêtes de ses prérogatives, et l’a remplacé par une association bidon qui n’organise que des merdes (et encore, je suis gentille…)

Depuis que ce mal-comprenant règne sur le village, on a droit à un bal en lieu et place de la fête de la musique, avec un orchestre payé, qui joue les derniers tubes pendant que personne ne danse.

Cet année, c’est le bouquet : le cafetier de la place, qui devait trouver qu’il n’y avait pas assez de bruit comme ça, a embauché un DJ débutant qui nous balance du boum boum et du scratch (j’ai du mal avec les noms de ces non-musique) dans la plus totale indifférence d’un public absent.

Finalement, je pense qu’au lit avec des boules quies va devenir la seule façon sensée de passer la fête de la musique, quand on n’a pas la chance d’habiter au fin fond de la campagne…

* il s’appelle Robert Fouquet, et si vous pensez que ce que je dis est faux, vous avez raison, il est encore bien pire !

Olivier Föllmi, un homme qui prend des photos

Redécouverte grâce à Philippe, dont il va utiliser le produit d’archivage d’images, d’un photographe exceptionnel, Olivier Föllmi.Vous connaissez tous beaucoup de ses photos, elles ont  fait la couverture de National Geographic et de plein d’autres revues.

Mais en plus, dit Philippe qui l’a rencontré, c’est un homme exceptionnel, de chaleur et d’humanité.

Alors, aprés avoir traîné sur son site, à me remplir les yeux de beauté, je vous livre l’adresse, comme un secret précieux à partager avec ceux qu’on aime : www.follmi.fr

A nous de vous faire préférer le train… ben y’a du boulot !

Petit (et même grand) coup de gueule…

Ce week-end j’ai dû me rendre à Saint Etienne à l’impromptu. Je voulais y aller en voiture, comme d’habitude, mais Philippe et ma conscience écolo ont réussi à me persuader que c’était mieux en train.

Soit, je prends mon billet, m’acquite des 140 € demandés pour l’aller-retour (je trouve que ça fait beaucoup d’argent, mais bon… En plus, y’a des dizaines de tarifs aux noms opaques, dur de s’y retrouver. Je rêve d’un tarif simple : tant pour aller d’ici à là, point final).
Evidemment, Aix en Provence – Feurs (40 km au nord de Saint Etienne) faut pas réver, non seulement c’est pas direct, mais y’a même 2 changements. Bonne surprise, le site de la SNCF qui a longtemps tenu le trophée du site le plus nul du monde a évolué, et sait maintenant faire une réservation comprenant 2 changements…

Je prends mon, train, jusque là ça va. J’ai 10 mn pour ma première correspondance à Lyon Part Dieu, où je dois retrouver ma soeur. A 300 m de la gare, le train s’arrête net, et ne repart qu’au bout de 15 mn, sans explication. Autant dire que pour la correspondance, c’est cuit. Heureusement ma soeur a retenu le train suivant (comment elle a fait, je ne saurai jamais, elle a juré n’avoir vendu ni son âme ni son corps !). Par contre, à l’arrivée à Saint Etienne, le TER ne nous avait pas attendu (pour 2 minutes !) et il a donc fallu qu’on vienne nous chercher.

Mais bon jusque là, rien que de l’ordinaire : si la SNCF respectait ses horaires et ses voyageurs ça se saurait.

Retour : par une série de concours de circonstances,  j’arrive à Lyon avec 1 h d’avance et me réjouis à l’idée de prendre le tgv précédent pour Aix, vu qu’ils sont dans la même zone tarifaire, il ne devrait pas y avoir de problème. Or après avoir fait la queue 20 mn au guichet “Départ dans l’heure” (?), on m’annonce, que si je veux changer de train ça me coûtera 10 € de frais de changement ! A l’heure de l’electronique ça laisse rêveur : qu’est-ce qui peut bien justifier cette ponction ? J’ai bien sûr refusé, et suis repartie folle de rage en jurant que c’était la dernière fois de ma vie que je prenais le train.

Tant pis pour l’écologie et le réchauffement climatique, j’en ai marre qu’on me prenne pour une vache à lait.

Et, si oui, SNCF, c’est (hélas) possible, c’est pas demain la veille qu’ils vont me faire préférer le train.

Il neige…

La nouvelle aura échappé à ceux d’entre vous qui ne se lèvent pas tôt : il a neigé sur Aix ce matin !IMG_8114_300.jpg

Dans ces cas-là,  trop rares chez nous, je redeviens la petite fille que je n’ai jamais vraiment cessé d’être et je regarde tomber les flocons dans ce silence ouaté unique.

Mais maintenant que je suis (aussi) grande, une fois passé le moment d’extase, je me jette sur mon appareil photo pour immortaliser cet instant.

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Et bien ai-je fait, puisque moins de 3 heures plus tard, plus le moindre flocon sous le ciel bleu !

J’ai pas la télé

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J’ai pas la télé, j’ai jamais eu la télé, et pour l’instant je n’envisage pas d’avoir la télé un jour.Quand je dis que je n’ai jamais eu la télé, ce n’est pas tout à fait exact. De 1969 à 1972, il y a eu la télé à la maison, c’était à Berlin où j’habitais alors, et nous avions le droit de regarder  Daktari un soir par semaine, et Flipper le dimanche aprés-midi. Après ça, nous avons  déménagé à Moscou, où on avait la télé, mais rien dessus…

Depuis, rien.

Ce qui m’amuse, ce sont les réactions à cette petite phrase anodine : “j’ai pas la télé”. Elles sont de trois types, et je n’ai encore jamais  eu une autre réaction à cette phrase, que j’ai pourtant répétée quelques fois.

– cas 1 : oh, moi je l’ai, mais je ne la regarde presque pas (quand tu creuses, généralement tu te rends compte que tu n’as pas la même notion du presque pas que la personne en face de toi)
– cas 2 : oh mais comment tu fais ?  (celle là elle a au moins le mérite d’être sincère…)
– cas 3 : mais tu sais, il y a vraiment des choses intéressantes, sur Arte, ou autres.

Qu’il y ait des choses intéressantes parfois, je le crois tout à fait, mais il y a tellement de choses intéressantes que je n’ai pas le temps de faire, que ce soit lire, écouter de la musique, aller au cinéma ou au théâtre, ou passer du temps avec mes amis que je me demande ce qui serait suffisamment intéressant à la télé pour que j’y consacre un temps que je n’ai pas.

Si la tentation avait pu m’effleurer, elle me serait vite passée à l’âge où mes enfants étaient petits. Voir mes ami(e)s se débarrasser littéralement de leurs propres enfants en les collant devant la télé m’a toujours révulsé. Que ce soit pour ne pas répondre à leurs questions, les empêcher de se plaindre ou dormir 1 h de plus le WE, il m’a toujours semblé qu’allumer la télé au lieu de chercher à résoudre le problème était trop facile pour être honnête.
Daccord, cette baby-sitter n’est vraiment pas chère, mais à quel prix !

Caroline (ma fille, pour ceux qui ne le sauraient pas), dans sa récente découverte de milieux sociaux différents, via colos ou stages iufm s’est retrouvée confrontée à des enfants littéralement élevés par la télé, des enfants à qui personne n’avait jamais dit non. Ben à l’entendre, c’est pas avec ça qu’on va régler les problèmes de la société.

Ma réaction d’hostilité épidermique à la télé, j’ai toujours eu du mal à l’analyser. Et ce matin je suis tombée sur un article du Monde Diplomatique  de janvier 08. Ecrit par un philosophe pas connu de moi, Dany-Robert Dufour, il reprend un certain nombre d’idées que j’ai toujours eues, et me rend même intelligible une phrase de Kant… rien que ça c’est un exploit que je ne pensais pas possible. L’article est long, j’en ai fait une synthèse, mais pour ceux que ça intéresse, je peux le scanner et le leur envoyer.

Vivre en troupeau en se pensant libres
Dany-Robert Dufour

La télévision change les contours de l‘espace domestique en affaiblissant encore le rôle déjà réduit de la famille réelle et en créant une « famille virtuelle ». Certaines études l’appellent déjà  – à raison – « le troisième parent ». En Europe, entre un et deux tiers des enfants ont désormais la télé dans leur chambre avec donc toujours moins de contrôle des « vrais » parents.

Dans son roman « Fahrenheit 451 », Ray Bradbury, dès 1953, avait analysé ce trait : cependant que la famille réelle – avec ses codes et ses hiérarchies – disparaît lentement, elle se trouve remplacée par une nouvelle communauté immense et volatile, amenée par la télévision. Les téléspectateurs ont maintenant les mêmes «oncles » raconteurs d’histoires drôles, les mêmes « cousins » dévoilant leur vie…

Ainsi, non seulement la télévision nous fournit une famille, mais elle transforme ceux qui la regardent en grande famille. La nouveauté, depuis des émissions comme Loft Story ou Star Academy, c’est que le téléspectateur peut désormais la re-composer à son gré, en tapant 1 pour garder Cyril ou 2 pour « tuer » Elodie…

Est-ce pour le téléspectateur une délivrance ? Avoir remplacé « Familles je vous hais » par un meurtre du père symbolique et quotidien ? On pourrait poser la question, si la famille virtuelle de la télé fonctionnait à double sens. Or, le téléspectateur qui aime les personnages de cette « famille » ne peut évidemment être payé de retour, puisque ceux-ci, étant virtuels, sont parfaitement indifférents à son sort. Derrière eux se cache la seule réalité véritable,  l’audience, qui se mesure, se découpe, se vend.

Patrick Le Lay l’a dit lui-même :  « Nos émissions ont pour vocation de rendre le cerveau disponible (…). Ce que nous vendons à Coca-Cola, c’est du temps de cerveau humain disponible. »

Alors, famille ou troupeau ? L’article cite Kant : « Après avoir tout d’abord rendu stupide leur troupeau, et soigneusement pris garde que ces paisibles créatures ne puissent faire le moindre pas hors du parc où ils sont enfermés, ils leur montrent ensuite le danger qu’il y aurait de marcher tout seul et leur disent : Ne pensez pas ! Obéissez ! Payez ! Croyez ! »

En 1923, Edward Bernays, (neveu de Freud) jetait les bases de la mise en troupeau à destination de la publicité en exploitant les théories de son oncle. « La solitude physique est une vraie terreur pour l’animal grégaire, et la mise en troupeau lui cause un sentiment de sécurité. Chez l’homme cette crainte de la solitude suscite un désir d’identification avec le troupeau et ses opinions. » Cependant, l’homme aime penser qu’il se rassemble en troupeau de son propre gré.  Il faut donc « faire appel à son individualisme qui va étroitement de pair avec ses autres instincts ».

D’où le message omniprésent à l’heure actuelle : «  Sois toujours plus toi-même en participant toujours plus à la famille. » Tout le but de la télévision est de faire en sorte que chaque membre du troupeau virtuel croit se placer librement dans le troupeau.
Pour l’y inciter, l’offre se fait toujours plus alléchante, mais prétend pouvoir  être déclinée ou acceptée. Sauf pour les enfants souvent placés de force devant le téléviseur par les parents afin qu’ils se tiennent tranquilles.

Pour terminer, l’article note que cette famille virtuelle contamine de plus en plus le fonctionnement démocratique réel, en contribuant à la « peoplelisation » du politique. Situation que nous vivons malheureusement chaque jour davantage.

Je vous vois déjà vous gratter la tête en vous disant : “Mais qu’est-ce qu’il lui arrive ? Elle a mal digéré son cassoulet ? Si, si… mais il m’arrive de penser à autre chose qu’à la bouffe, aux restos et aux bonnes choses de la vie…

Histoire

Une jolie histoire entendue aujourd’hui au Souk de la parole à Aubagne.Il y a longtemps, trés longtemps, au commencement du monde quand les choses n’étaient pas encore ce qu’elles sont, Dieu dit à l’homme :
– Vois, j’ai créé le monde, le ciel et les nuages, la mer, la lune, le soleil et les étoiles, le vent, la nuit, les poissons, les oiseaux, les animaux, la femme… Dis moi, homme, de toutes mes créations, laquelle trouves tu la plus belle ?

Et  l’homme regarda le ciel et les nuages, la mer, la lune, le soleil et les étoiles, le vent, la nuit, les poissons, les oiseaux, les animaux et la femme, et il répondit à Dieu sans hésiter : de toutes tes créations, la plus belle est la femme.

Alors Dieu se tourna vers la femme et lui dit :
– Vois, j’ai créé le monde, le ciel et les nuages, la mer, la lune, le soleil et les étoiles, le vent, la nuit, les poissons, les oiseaux, les animaux, l’homme… Dis moi, femme, de toutes mes créations, laquelle trouves tu la plus belle ?

Et  la femme regarda le ciel et les nuages, la mer, la lune, le soleil et les étoiles, le vent, la nuit, les poissons, les oiseaux, les animaux et l’homme. Et elle se tourna vers l’homme et dit à Dieu : Il a raison, de toutes tes créations, je suis la plus belle.